terça-feira, 1 de setembro de 2009

entrez sans frappez

"- tu veux prende un verre ce soir?"
j'écris tandis que tu penses
avoir besoin de parler
(la voix au fond de la chambre
dans le noir tapis
ensemble à poudre
du détail
avec trois cigarrettes)
sur les mots gravées
dans ma peau
dans ma face
«le livre de ma chaire»
cicatrice de lettre
(et parfois tu viens à ma porte
quand, moi, je m'en dorm)
.dead-line.
j'ai déchiré.
sans réel
sans terre
sans destinataire
quelle tristesse ce parfum
de caligraphie
(ne m'écris plus)
plongée dans le vin

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